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Rockfanch

Spark Gap - The Boys from Alaska

Publié le 19 Juillet 2011 par rockfanch in Chroniques cd

Une pochette assez drôle (oui le punk ne se prend pas au sérieux...) avec le quatuor coincé dans un bloc de glace qu'un pieuvre géante essaye de faire fondre avec un sèche-cheveux. Un rouleau de papier hygiénique rose est aussi présent, pourquoi je ne sais pas. On peut s'attendre à un énième groupe de punk français siglé "Il fait beau sur la plage, tu es en maillot de bain lalalala, je suis trop moche pour me taper Kelly la chef des majorettes". Et bien non, mais alors pas du tout.

Les choses sont sérieuses dès le premier titre avec une mandale d'entrée avec le titre Buster Keaton Syndrome un son énorme qui rappelle les productions nord-américaines d'Offspring ou Sum 41. Vous savez quand la section rythmique vous étouffe et que les guitares forment un déluge sonique... Le tout porté par des relants hardcore entre les voix sacadées, une claque d'entrée ! Une musique plus complexe que certains de ces prédecesseurs punk, les franciliens de Spark Gap connaissent tous les accords apparemment. C'est varié c'est frais, ça butte quoi ! Et surtout quel jeu de batterie, capable d'enchainer des rythmiques punk et ska sur le même morceau (March of the Dead). Les morceaux envoyent tous comme ils faut et Spark Gap tentent même un coup - suicidaire pour un groupe de punk souvent - en jouant des chansons plus down tempo comme le titre éponyme ou le dernier titre de l'album The Story you can Never Tell. L'énergie se perd mais le titre gagne en crédibilité en maitrisant parfaitement ce titre au final énorme. Le titre éponyme de l'album pour lui je serai plus réservé. C'est mignon ça fait danser les filles mais au beau milieu de l'album on s'attend quand même à prendre une mandale électrique à chaque morceau, un titre un peu plus faible sur onze au tracklist ça fait une bonne moyenne.

Spark Gap signe une bonne prestation avec cet album intitulé The Boys from Alaska. Coincé quelque part entre les Fall Out Boys (niveau chant), Sum 41 (l'énorme section rythmique), on a cependant du mal à définir leur style. Pop-Punk ? Hardcore ? Les styles se mélangent et donne un résultat certes imparfait (lles paroles de Ladies Night, ne chantez plus en français messieurs...) mais qui mérite largement plus de 14 / 20. Mention spéciale aussi à The Story you can Never Tell : énorme titre!

 

Interview de Spark Gap

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S
<br /> Merci beaucoup pour cette chronique !<br /> Bonne continuation à vous !<br /> Bise :)<br /> <br /> <br />
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