Rinoçerose groupe montpelliérain composé de Patrice Carrié et Jean-Philippe Freu répond à nos questions. C'est d'ailleurs le dernier cité qui se charge de répondre.
Pourquoi ce nom de “Rinoçerose” ? C’est une référence à l’animal ?
Oui mais à l'animal peint par Gaston Duf, un peintre interné en hôpital psychatriaque dans les années 50. Cela dit, l'analogie avec l'animal réel fonctionne assez bien avec nous, on a comme lui la pea dure et nos charges (soniques) sont redoutables ! Il semblerait aussi que notre espèce soit en voie de disparition et surement moins protégé que l'animal. En tout cas gare à ceux qui voudraient nos cornes pour en faire des aphrodisiaques.
Comment s'est formé le groupe ?
Patou et moi même avons commencé autour d'un quatre pistes analogique avec l'idée de jouer de la house progressive avec une basse et une guitare, un clavier à quinzes euros et une boîte à rythmes collector (D-Drums). Le résultat était cool et a intéressé la presse (Magic en particulier) puis rapidement un label espagnol (Elefant record) qui a sorti notre premier LP. On a donc réuni des musiciens pour jouer live (Florent Brinker à la guitare et au chant ainsi que Frédéric Pace à la batterie) et c'est parti comme ça. On était en 1996...
Vous êtes tous les deux diplômés en psychologie. Comment s’est déroulé votre passage à la musique en tant que professionnels ?
A partir de la signature sur le label V2 en Angleterre, les choses se sont accélérées pour nous. "rinoçerose" commençait ) prendre beaucoup de temps. On a donc “levé le pied” sur les activités de psychologue, sans les abandonner complètement.
Quelles sont vos influences ?
Le pop art, le Velvet Underground, les Stones, Daft Punk, Primal Scream, Happy Mondays, New Order, Curtis Manfield, Wes Montgomery, Jimi Hendrix, AC/DC.... Et tout ce dont on est pas conscient !
Vous êtes passé d’une musique instrumentale aux débuts du groupe à des featuring chant maintenant. Comment s’est faite cette évolution ?
Après 3 albums instrumentaux on voulait explorer autre chose. Utiliser des voix était très excitant pour nous car nouveau ! Comme on était pas mal connu en Europe et aux States c’était plus facile pour convaincre de bon chanteurs anglo saxons venir chanter en studio !
Le titre de votre nouvel album est "Futurino". C’est pour vous le moment de faire un bond dans le futur ?
Oui et atterrir juste après la crise et la grippe A !!
Y’a t-il des guest-star sur cet album comme on a entendu le chanteur de Fancy sur Schizophrènia ?
Sur Futurino le dernier album, on a continu la démarche des guest star car connaissant parfaitement leurs possibilités (Jessie de Fancy, Bnann des Infadels ou Mark Gardener chanteur de Ride) on savait où on pouvait les amener. En plus on est devenu amis et on voulait continuer travailler ensemble. Il y a quelques nouveaux ou nouvelle comme Ninja du groupe The Go ! Team dont on est fan (ce titre à illustré une pub Mac do plutôt cool...)
Un scoop pour Rockfanch ?
OK alors un scoop sans photo (dommage..) Hier soir avec Patou on rentrait d’une soirée un peu arrosée en scooter (mon lambretta 125 de 1959 je précise fièrement..). La Miss avait oubli son casque chez nos amis et bien sûr on s’est fait contrôler ! Résultat : On a été violemment embarqués comme des dangereux malfaiteurs menottes dans le dos. Traités comme des chiens par des policiers qui ressemblent (ou qui commence à ressembler) à des cailleras et forcément reconnus par la moitié du commissariat (on est très connus à Montpellier). Au final 135 € de PV chacun et 6 points en moins sur mon permis (étant chauffeur) à cause du taux d’alcool dans notre sang (qui est le minimum) 0.28 pour moi et 0.26 pour Patou et une heure trente huit d’arrestation. Le côté romantique de l’histoire étant que la radio diffusait Blue Hotel de Chris Isaak pendant le trajet vers le commissariat.