Le groupe néo-zélandais Kerretta est back pour nous marraver les tympans à grands coups de riffs et de rythmiques lourdes inspirées par Isis ou Pelican. Second album du groupe enregistré dans la foulée du précédent intitulé Vilayer et considéré par un chef d'oeuvre pour bon nombre de journaux musicaux comme Q ou NME. Le groupe va t-il continué sur sa lancée avec Saansilo son second album ?
L'ouverture A Ways to Uprise sorte de croisement maléfique entre les lourdes rythmiques de Gojira et les guitares saturées les plus énervées du monde avec des breaks hyper technique est juste parfaite ! Soutenus par des percussions supplémentaires le titre Bloodlines fait voyager, mettant en avant les orignaires maori ou tribales du groupe... Enfin c'est mon explication. Comme ce qu'à souvent fait Sepultura en mettant des percussions brésiliennes dans ses titres ou ses lives. Sheperds Threads tient une chanson douce... Non en fait on en prend plein la gueule à la fin mais on aime ça ! L'album se clôt dans une ambiance noisy-rock avec deux titres de plus de huits minutes où les déflagrations soniques sont reines. Ici pas de chichis on envoie du larsen des riffs à la Bloody Valentine et l'album se termine comme il se doit sur ce qu'il faut de gros gros son.
Kerretta avait mis la barre très haute avec son premier album Vilayer, il continue dans sa lancée de post-hardcore aux tendances noisy bruitiste (oui ça en fait des termes étranges... en gros ils font du métal un peu plus technique que la moyenne) et ça nous plait ! Même pour les non fans de métal... Et ça c'est le signe qu'un groupe est grand.