Arrivé dans le monde du rock brutal il y a cinq ans avec leur album éponyme suivi de près par Folklore & Superstition (2008) serti de perles hardos avec un son bien lourd comme il faut. Citons Rain Wizard, Lonely Train, Hell & High Water et Blind Man influencés par Led Zeppelin, Lynyrd Skynyrd ou The Black Crowes pour un rock au son lourd et mélodique absolument détonant.
Leur troisième album intitulé Between the Devil & the Deep Blue Sea toujourssigné chez Roadrunner l'écurie métal qui a dans ses rangs quelques poids lourd comme Slipknot, KoRN, Kiss ou Lenny Kravitz.Rien à signaler au niveau musical, toujours la même puissance qui se dégage du duo basse / batterie tenu de main de maitre par John Lawdon (basse) et John Fred Young (batterie) alors que les riffs de Ben Wells sont toujours aussi fougueux et passionné. La voix rugueuse genre papier de verre de Chris Robertson nous rappelle que "non on est pas chez les enfants de choeurs ici". Ca sent le mâle chez les Black Stone Cherry et l'ouverture White Trash Millionaire nous le montre bien. Le groupe ouvre ses horizons à un style plus rock FM sur certains titre (In My Blame, Like I Roll) pas sans rappeller Nickelback avec qui ils ont partagés quelques dates il y a deux ans. Le titre Change nous amène directement sur le riff de Rain Wizard (titre du premier album), clin d'oeil ou panne d'inspiration en tout cas c'est avec les meilleurs riffs qu'on fait les meilleurs morceaux ! On a une nouveauté sur l'album ce sont des chansons acoustiques pour attirer un peu plus de grand public comme Such et Won't Let Go, j'aime pas surtout All I'm Dreaming Of qui fait un peu pitié avec ses mandolines. Je préfère quand mes Black Stone ont des couilles et du riff à faire pleurer Led Zep' Killing Floor, Die For You ou Staring for the Mirror témoignent de tout ce passé rock sudiste qui déboite.
Un troisième album des BSC qui s'oriente vers des pentes plus rock FM, country et autres conneries pop. Contient cependant son pesant de riffs bien gras et lourd qui vont faire pleurer des générations de guitaristes amateurs tellement le doigté guitaristique de Ben Walls est énorme !