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Rockfanch

[INTERVIEW] DHARMA BUM

Publié le 5 Novembre 2019 par rockfanch in Interviews

[INTERVIEW] DHARMA BUM

Qu’est ce qui vous a donné envie de faire de la musique ?
À la base on est tous de grands amoureux de la musique, on a tous un parcours différent par rapport à nos instruments mais forcément, quand à l’époque on a trouvé un lieu où on pouvait jouer tous ensemble après les cours, on s’est dit que ce serait pas déconnant de monter un groupe. 

Comment est né Dharma Bum ?
Après environ 6 ans de gestation dans notre sous sol/salle de repet, on s’est dit qu’il fallait qu’on fasse ça un peu plus sérieusement. La formation actuelle est assez récente. On était que 3, puis on a rencontré Marc en festival. Il est arrivé avec son synthé et sa guitare et tout de suite les morceaux ont pris une toute autre dimension qu’on avait pas avant. Puis Hugo nous a rejoint aux percus il y a un an, ce qui a marqué un changement autant dans la composition que scéniquement parlant.

Pourquoi avoir baptisé votre groupe ainsi ?
Dharma Bum ça sonne un peu bizarre, tu peux pas trop deviner de quelle langue ça vient, du coup on trouvait ça cool. Même si on le revendique pas vraiment, c’est le titre d’un livre de Jack Kerouac, que l’on a apprécié néanmoins. C’est ce qui nous reste de nos influences 60’s.

Quelles sont vos influences ?
Il y en a beaucoup, tu retrouveras autant du Pink Floyd, que du Santana. Il y a du Mauskovic Dance Band dans l’usage abusive des percussions, mais on ne cache pas avoir beaucoup écouté Tame Impala, Pond et Unknown Mortal Orchestra dans les groupes plus récents.

Pourriez-vous définir votre style en trois mots ?
Pop sensible et dansante.

Votre nouvel album s’appelle Deux. Pourquoi l’avoir baptisé ainsi ?
Le premier EP était éponyme, dessus il y a de vieux titres comme des plus récents qui ont été composés quasiment pendant la période d’enregistrement, et sur Deux c’est un peu la même chose, ça faisait une continuité. 
Ces deux EP montrent assez bien l’évolution de notre son depuis qu’on a commencé à s’enregistrer.

Où et comment l’avez-vous enregistré ?
Majoritairement chez nous, dans notre sous sol avec du matos qu’on a accumulé au fur à et mesure, mais il y a des pistes qui viennent d’un peu partout. On a eu la chance d’avoir accès à un studio à Paris, où on a pu faire quelques prises là bas, et profiter du matériel.
Enregistrer chez soi c’est un exercice assez compliqué car ton acoustique est très rarement adaptée... mais c’est assez formateur. 

Quels sont les thèmes de vos textes ?
Les amis, les amours et la teuf. Beaucoup de banalités au final, mais dans lesquelles tout le monde se retrouve facilement j’imagine. On laisse néanmoins beaucoup de place à l’instrumental dans nos compositions.

Pourquoi avoir choisi le label Montagne Sacrée pour sortir votre album ?
On a découvert le label par En Attendant Ana, qui ont sortit leur album chez eux. Tout s’est fait assez vite. On a pas beaucoup démarché. On a contacté Julien, qui gère le label, il a bien kiffé nos morceaux, nous on a bien kiffé le gars, CQFD. En plus on aime bien Jodorowsky donc c’était impec.

La pochette de votre EP est signée de la main de Leo Ramaën, pourquoi l’avoir choisi pour illustrer Deux ?
C’est un très bon ami et il est aussi un peu acteur de la scène rouennaise car il réalise les pochettes et les visuels de nombreux groupes du coin. Il a fait le visuel de notre premier EP, et c’était une super expérience pour nous. Il est super à l’écoute et a toujours de bonnes idées. C’est objectivement un garçon qui a du talent.

 

Un groupe avec lequel vous aimeriez faire un split album ?
Peut être Andy Shauf ou bien Jacco Gardner. C’est pas des groupes mais l’univers de ces gars là, l’émotion dans leurs morceaux, tout ce à quoi ils touchent forme une dimension onirique qui nous parle beaucoup. D’ailleurs Somnium, le dernier album instrumental de Jacco Gardner est incroyable, c’est pas donné à tout le monde de composer une pièce pareille.

Le meilleur concert de Dharma Bum ?
En ce moment il y en pas mal, le plus significatif c'est sûrement celui à Rock in the Barn 2019, où on a pu jouer le même jour que Biche ou Altin Gün. On a ouvert le dimanche à 16h, la grange était blindée. C’était super chouette, il faisait beau et puis ça se passe dans un corps de ferme, et puis c’est les copains... Un paquet de facteurs qui ont rendu la journée très particulière. 

Le pire ?
Une fois où on avait du venir très tôt dans l’aprem pour jouer assez tard en fin de soirée et il faisait très chaud. On a bu des cocktails dans des pastèques, du pastis 102 gratos, on n’en dira sûrement pas plus...

Pour finir, vous avez un scoop pour moi ?
Peut-être pas un scoop, mais une anecdote. 
Un matin pendant une tournée, on s’est fait jeter d’un appart a coup de Despacito à fond ou un truc dans le genre parce qu’on avait mis le dernier album de PNL un peu trop fort dans la rue la nuit. Les échanges du matin n'étaient pas courtois

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