Ce début du mois de mai signe le grand retour du vainqueur du Prix Ricard 2015 : FUZETA. Le quatuor vannetais revient avec What We'Ve Drawn, troisième livraison après Dive et Pavilhao Chinês. Ce nouveau né a été conçu aux studios Kerwax en Bretagne, un endroit où les artistes se pressent pour se faire enregistrer par Christophe Chavanon et sa console analogique qui donne un son si particulier aux albums.
La première écoute nous apporte un constat, la direction prise est beaucoup plus pop que précédemment. Un choix qui peut décontenancer au départ les personnes qui suivent FUZETA depuis ses débuts. Mais un album, c'est comme du vin. Il faut le goûter plusieurs fois pour en saisir toutes les nuances et l'apprécier à sa juste valeur. What We'Ve Drawn est un petit bijou sonore où la pureté des voix et des mélodies s'embrassent dans une grâce majeure. Le titre éponyme qui ouvre l'album est prenant et lumineux. I Could Never Follow suit avec toujours ses mélodies subtiles mêlées cette fois à des percussions puissantes à la limite du tribal. La basse d'Anywhere You Gonna Go prend aux tripes dans une mélopée délicate et obsédante. Avant que Summer Like Calls a Symphony n'apporte le coup de grâce en un titre qui débute en acoustique et qui se termine dans une furie sonore.
Vous l'aurez compris, FUZETA se sublime une fois de plus dans cet album et semble avoir trouvé sa vitesse de croisière dans un nouvel EP sublime et lumineux. Surtout la bonne nouvelle c'est que le groupe sortira son premier album en long format pour l'automne... Et on a hâte !